Le numérique et l'environnement

Il faut faire des choses bonnes pour la nature et la vie. Il faut réduire nos émissions de gaz à effets de serre. Le secteur du numérique fait partie des solutions en même temps qu'il est émetteur de gaz à effet de serre.

Que savoir ? Que faire ?

Lors de ce café numérique, nous testerons les contenus de futurs ateliers numériques animés par des salariés volontaires d'Orange sur le thème du numérique et de l'environnement.

Nous échangerons sur les communications que nous recevons des marques sur le thème de l'environnement.

Nous nous interrogerons enfin sur des actions qu'il serait bien de faire connaître et qui transforment bien des métiers.

Prêt ? Prête ?

Le numérique apporte des solutions pour une vie plus respecteuse de l'environnement et en même temps est une part du problème environnemental (il émet à l'échelle du monde actuellement autant de gaz à effet de serre que l'aviation civile).

Il faut dire que l'emballement du numérique s'inscrit dans l'hyper-accélération du monde. Nous empruntons cette formule au sociologue Hartmut Rosa.

La première chose à faire pour réduire l'impact environnemental du numérique est de garder le plus longtemps possible ses équipements connectés
 

A cela on répond que les ordinateurs, on peut les garder longtemps, les mobiles en revanche, c'est plus difficile. L'image que l'on a des téléphones mobiles reconditionnés n'est pas aussi bonne que celle des ordinateurs de seconde main achetés. Utiliser le même équipement pour la vie personnelle et la vie professionnelle est une part des solutions mais pose aussi des problèmes de sécurité. Une chose est certaine : il faut en prendre soin pour les garder le plus longtemps possible. 

La seconde chose à faire est de porter un regard critique sur nos usages
 

Nos armoires numériques distantes (clouds, webmail) ne sont pas des plus écologiques. Les armoires numériques à distances sont bien pour du partage et il est bon de partager le juste nécessaire, à bon escient. Il est nécessaire de régulièrement ranger ses armoires numériques, supprimer ce qui peut l'être, et d'organiser du rangement et de l'archivage en local.

Mais surtout, il est important d'avoir en tête deux choses : 1/ l'essentiel de la croissance du trafin internet de ces dix dernières années provient d'abord et avant tous des usages vidéos, tous usages vidéos confondus, 2/ le réseau mobile (4G, 5G) est beaucoup plus gourmand en énergie que le réseau terrestre (ADSL, fibre) pour une même quantité de données transportées. Autrement dit, pour tous les usages gourmands, mieux vaut utiliser le réseau terrestre.

Que compter, quels décomptes communiquer ? De la consommation d'électricité, de l'empreinte carbone
 

Orange pourrait communiquer auprès de chaque client sur la consommation électrique des appareils qu’elle vend et loue, livebox, activation du wifi de la livebox, plug CPL, répéteurs wifi, décodeur TV et on pourrait imaginer un calculateur pour tous nos usages numériques (TV, jeux en ligne), avec des vues personnalisées et moyennées. L'idéal serait d'avoir le tout rapporté à toutes nos consommations électriques.

En attendant, notons que sur une infographie communiquée par RTE à l'occasion de la publication de leur plan de sobriété électrique pour l'hiver, on retrouve les box internet avec 5-15W de puissance instantanée. Pour quelques ordres de grandeurs, https://www.choisir.com/energie/articles/172159/consommation-box-internet-combien-delectricite-consomme-une-box est intéressant ainsi que : https://agirpourlatransition.ademe.fr/particuliers/maison/economies-denergie/electricite-combien-consomment-appareils-maison.

Il est intéressant que les opérateurs nous donnent à voir notre consommation de data pour une estimation de notre empreinte carbone. Regardez par exemple cette vidéo sur cette possibilité sur Orange et moi. Au-delà du numérique, nous pouvons relever dans le domaine bancaire : "Le plan de la banque, c'est un chapitre dans mon application qui s'appelle empreinte carbone, et qui des estimations de mon empreinte carbone en fonction de mes dépenses et recettes dans la vie quotidienne. On a la possibilité d'activer cette fonctionnalité qui je suppose donne des chiffres, mais j'avoue que je ne l'ai pas encore fait." C'est intéressant.

Et que font les entreprises ? Il faut saluer certaines initiatives !
 

Des entreprises communiquent sur leurs engagements et il y a quelque chose qui ne passe pas quand on sent que ce ne sont pas des engagements concrets, réels. Des entreprises communiquent sur les économies qu’elles font elles-mêmes. Il est important de constater que tous les acteurs font des efforts.

Des initiatives comme celle-ci : "sur un ancien site dans le 78, Renault a ouvert un centre qui reconditionne des occasions, reconditionne les batteries électriques pour d’autres usages, accueille une pépinière de startups sur les mobilités de demain etc…".  sont saluées. En fait, il s'agit de la Refactory. Ainsi que dans le domaine bancaire : "il y a des banques qui "proposent également d'épargner dans un fond Climate impact, en soutenant les entreprises qui apportent des solutions concrètes contre le réchauffement."