• 37
    participants
  • 7
    ateliers
  • 1218
    posts

Présentation du café

Echangeons sur les usages numériques de nos enfants, les plus jeunes comme les plus grands. Des usages qui font sourire, des usages qui font plaisir, des usages qui inquiètent aussi.

Discutons aussi des conseils que l'on peut se donner entre adultes qui accompagnent des enfants dans leur vie de jeune internaute-mobinaute, parents, proches d'enfants.

Enfin, demandons-nous ce qu'on attend d'un opérateur comme Orange autour de la vie numérique des enfants.

Flashback

Pour qui veut écouter le texte ci-dessous, voici :

 

Echanger avec les enfants sur leurs usages a beaucoup de bon pour apprendre d'eux dans un monde où les changements sont rapides, et où on peut avoir le sentiment d'être vite dépassé. A cet égard, ChatGPT a fait couler de l'encre au café et illustre ce phénomène de rapidité dans le numérique. Et c'est dans le partage d'expériences qu'on se fait son idée sur les usages numériques des enfants, et au passage des nôtres, que l'on prend de la hauteur, que l'on gagne en arguments pour échanger avec ses enfants. Tout autant, il est enrichissant de partager de bonnes initiatives prises par l'école, l'école maternelle, l'école, primaire, dans les collèges, dans les lycées car il y a de bons principes à retenir pour découvrir le monde.

Ceci étant dit, il y a des risques et des problèmes associés à la manière dont des enfants vivent le numérique. D'une part, sur le temps passé devant les écrans stricto sensu. Sans encore regarder les contenus il faut dire : attention au corps ! atrophié, et attention au mental !, comme sursollicité, comme trop unidirectionnel parfois, comme dirigé par les écrans et non le cerveau et la volonté. D'autre part, au niveau des contenus cette fois, il faut prévenir contre quatre risques : l'addiction, le harcèlement, les effets des fake news, les arnaques qui peuvent coûter cher aux parents.

Considérons aussi, pour re-nuancer dans l'autre sens, qu'entre monde sensible et monde virtuel, les passerelles sont fréquentes, les passages sont naturels pour beaucoup d'enfants et il y a là quelque chose de rassurant. Et que pour un enfant, être déconnecté numériquement, c'est aussi s'exclure. Des grands frères le disent à leurs parents ! Et des parents ajoutent : "le virtuel, le numérique, les écrans ont du bon pour l'apprentissage, pour la visualisation, la consolidation d'idées, la compréhension des choses, etc."

Sur le thème enfance et numérique, les parties prenantes sont bien entendu les familles, les enfants. Les premiers responsables des enfants sont les parents. Et puis, du côté institutionnel : les collectivités, l'école, le monde périscolaire, médical, policier, et les entreprises du numérique, les équipementiers, les opérateurs, les géants du web. Dans le livre appelé Les Lumières à l'ère numérique, sous la direction de Gérald Bronner, relevons dans la sphère associative en faveur de l'enseignement aux médias et à l'information (EMI pour l'acronyme) : la ligue de l'enseignement, les CEMEA, le réseau des MJC, la fondation La main à la pâte, l'UNAF. Des fondations d'entreprises aussi : GAFA, Fondation EDF et Association AXA Prévention. Pas uniquement des entreprises dans le domaine du numérique donc. C'est intéressant de le noter.

Plus spécifiquement, voici ce qui est attendu d'Orange : ce qui est en adhérence avec son métier, et sur ce point, tout ce que fait déjà Orange devrait être mieux connu, y compris dans le domaine de la géolocalisation, dont des enfants se jouent ! Et de l'accompagnement au sens large, en partenariat avec des parties prenantes.

Il faut relever qu'on apprécie les ateliers numériques d'Orange, la participation à un café comme celui-ci, parce que, dans le fond, ils suscitent de l'échange sur ce sujet. Il n'y a aucune vérité absolue, les seules vérités qui vaillent sont celles que chacun se forge avec ses expériences et ses connaissances, d'autant mieux qu'elles sont challengées par les échanges, justement ! Relevons ce propos d'un participant : "Ce que je retiens, c'est que chacun, des GAFA aux individus en passant par l'école, a sa part à jouer... et que je suis curieux des initiatives d'Orange, que je ne connaissais pas avant cet atelier."

A noter ce point à renforcer dans nos communications  : les jeunes sont sensibilisés à l'environnement mais pas aux liens entre numérique et environnement !

Concluons avec ces deux questions : de quel numérique rêver pour les enfants ? Et les enfants, de quel numérique rêvent-ils, eux ?