• 65
    participants
  • 4
    ateliers
  • 1015
    posts

Présentation du café

Souvenez-vous, nous avions animé il y a deux ans ce café : Orange DreamCafé | Dans quel internet on vit ?. Poursuivons la conversation !

Depuis ce café numérique, il y a eu du nouveau du côté des intelligences artificielles. Depuis ce café numérique, il y a eu du nouveau du côté de la cybersécurité... Et dans d'autres domaines.

Des films nous ont plongé dans l'univers des jeux vidéos, Eat the night par exemple, des BD nous plongent dans des futurs possibles avec des intelligences artificielles, Carbone et silicium par exemple... Et beaucoup d'autres.

A ce café, échangeons sur le thème Dans quel numérique on vit ? et le plus possible en famille. Et définissons les sujets de prochains cafés numériques !

Flashback

Merci aux 55 dreamers qui se sont investis à ce café que j'appelle un "café auberge espagnole", y es venu qui voulait sans contrepartie. Nous avons introduit ce café avec cette question qui à elle-seule pourrait faire l'objet de très longs développements : c'est quoi internet pour vous aujourd'hui ?

Qu'on se le répète, "C'est une ouverture sur le monde incroyable" !

Il y a l'internet qui rend service, qui est indispensable pour tout le monde à la maison, pour toutes les activités courantes à la maison. Il rend service et il permet de se divertir. "Même pour la petite de 9 ans". "Toujours la première levée, elle prend son petit déjeuner devant ses vidéos sur YouTube, le week-end elle joue en ligne avec sa cousine sur Roblox, pour Noël elle a rempli un panier Amazon de jouets... et pour son anniversaire, elle discute seule avec ChatGPT pour trouver le nom qu'elle donnera à son hamster !!!".

Internet permet "une ouverture sur le monde incroyable" pour "pas cher" a-t-il été souligné à ce café numérique.

Des communications sont ludiques grâce à internet. "Maintenant, on peut envoyer des emojis, des gifs, des liens vers des vidéos ou d'autres pages internet. Il y a les vocaux aussi, voire même maintenant les salons vocaux. Et bien sûr, les visios. On n'est plus juste limité à du texte ou à un simple appel".

Des échanges sont rendus possibles, "de nouvelles rencontres et des échanges riches grâce à ce nouveau café !", par exemple.

Il y a l'internet avec les intelligences artificielles

Depuis le café Orange DreamCafé | Dans quel internet on vit ? des intelligences artificielles se sont installées dans les usages.

"ChatGPT est entré chez nous en premier pour des besoins de formations et de candidatures." Et au-delà, "cela fait plus d'un an que l'IA conversationnelle est devenue un outil utilisé spontanément à la maison. C'est une aide aux devoirs, une source d'inspiration, un coach...". Depuis plus d'un an pour les uns, quelques mois pour les autres, "j'ai utilisé chatGPT pour la première fois il y a 3/4 mois (je m'étais réseignée à ne pas m'en servir et réfléchir par moi même); j'étais surprise de ses réponses pertinentes".

Il y a ChatGPT et globalement les intelligences artificielles (envie de garder ce pluriel). Sont citées : Copilot, Gemini, Mistral et ChatGPT, Scribens aussi. 

A noter que quand on demande à ChatGPT dans quel internet on vit, un élément de réponse est que "Internet est maintenant fragmenté puisque les états totalitaires ferment l'Internet etrangerà leur résidents : Chine, Iran, etc...". Les intelligences artificielles soutiennent des réponses que l'on donne dans différents cadres. 

Point positif sur les intelligences artificielles, "elles me font gagner en moyenne 25 % de mon temps, et j'apprends beaucoup grâce à ces intelligences artificielles". Et précisions importante pour bien s'en servir : "Comme tout outil, il faut savoir les maîtriser. Il m'a fallu quelques mois d'utilisation pour parvenir à rédiger des prompts efficaces pour mon travail. Mais une chose est sûre : je ne pourrais plus m'en passer, car cette aide est précieuse, surtout dans un poste où l'on doit compter sur soi pour proposer aux différents services des pistes d'amélioration de leurs activités." Et elles sont une véritable aide : "Si j'ai un texte à faire corriger, je fais ma propre correction, une deuxième correction, ensuite je le mets sur Scribens (merci à l'amie qui m'en a parlé !), mais je fais faire une dernière correction par une autre amie, car il y a des "fautes" que Scribens ne vois pas". 

Point négatif, la triche à l'école par exemple. Il y a des parades à cela. Pour certains, dans la valorisation des devoirs sur table, des épreuves orales... Dans ce billet en grignotage, Orange DreamCafé | Intelligences artificielles, quoi de neuf dans la vie en général et au Dream Café ?, on retrouve cette balance entre les bénéfices et des risques. 

Avec les intelligences artificielles, il y a cette perspective, peut-être :

"Serait ce ça la prochaine révolution : communiquer avec l 'IA directement par la pensée ? 

Et si elle commence à bien nous cerner individuellement, serait elle capable d'anticiper nos besoins au moindre signe annonciateur perçu ?"

Il convient de considérer les ressources que les intelligences artificielles consomment : "Je suis aussi sidéré de toutes les ressources écologiques qu'on va donner à l'IA au détriment de beaucoup de choses."

A ce stade, nous nous sommes donné ce conseil fort : entre le privé et le travail, il convient de bien dissocier les usages des IA que l'on peut utiliser au travail des IA que l'on utilise à titre personnel. Pour des raisons de responsabilité professionnelle : "Je ne mélange pas les deux, d'abord par obligation professionnelle : pas question que les données privées relatives aux salariés de mon entreprise soit utilisées pour alimenter une IA publique." Et "par choix personnel : je ne souhaite pas forcément me retrouver avec un historique commun de ChatGPT dans lequel je vais retrouver mes questions relatives aux modalités de renouvellement de contrat d'un salarié en CDD sur un poste considéré comme précaire par nature et mes questions relatives au nappage d'une charlotte aux poires (avec ou sans sucre glace ?) ..."

Il est bien probable que ce sujet fasse partie de plusieurs nouveaux cafés, sur les applications des intelligences à la relation client, dans l'assistance, quant à la transformation des métiers, sur des ateliers numériques qu'il faudrait lui consacrer aussi. 

Il y a l'internet des réseaux sociaux 

"qui permet de se cacher derrière un pseudonyme ". Certes il existe de bons usages des pseudonymes et nous avons régulièrement l'occasion d'en parler, ne serait-ce que parce que nous nous affichons sous un pseudonyme au sein des communautés Orange, mais "de façon générale l'anomymat et la distance donne de la force à un certain nombre de maux comme la désinformation, la prédation, l'effet de meute, les arnaques".

Il y a les réseaux sociaux et des choses qu'il faut bien apprendre. "Les interactions entre plateformes, la diffusion très rapide des posts, les possibilités de modification ou correction."

Et là, on peut se dire que quand bien même les réseaux sociaux sont simples d'accès, des choses demeurent à comprendre de leur fonctionnement pour beaucoup de personnes, à la fois pour vivre une expérience numérique plus calme, pour se protéger, pour dormir davantage et pour bien tirer partie de ce qui fait leur force.

Il y a l'internet qui est de plus en plus ressenti comme contraignant

Internet est un univers risqué avec "de plus en plus d'arnaques aussi". "La cyber criminalité se renforce comme la cybersécurité". Il faut faire attention et ce très souvent. "Tout les jours ! souvent par le biais des mails (phishing...) mais aussi sur les pages d'accueil des sites et des moteurs de recherche avec de fausses pubs ou informations pour vous tenter de cliquer vers je ne sais pas où... J'essaye d'éduquer mes enfants mais surtout mes parents là-dessus." Le thème de la cybersécurité fera certainement l'objet de prochains cafés numériques. 

Internet est un univers risqué et c'est un monde qui demande des efforts, on a le sentiment qu'il devient un monde d'experts, "plus la technologie progresse, plus il devient crucial d'acquérir des compétences techniques", "Il semble que nous revenions progressivement vers une ère dominée par les experts en technologie."

Parfois, c'est un univers fatiguant. "J'ai eu le cas récement lors de la visite d'un musée ou il fallait télécharger l'application et scanner des QR codes pour profiter pleinement de toutes les infos. Même pour allez à disney plus possible de prendre des billets sur place il faut s'inscrire sur le site avant pour respecter la jauge qu'ils s'imposent". Au point de devenir une "source de contraintes".

C'est un univers enfermant-fatiguant aussi : "on parle des suggestions deezer, je balaie un spectre de styles musicaux tellement large que les algorithmes sont bien incapable de savoir quoi me suggérer. on peut aussi citer le principe des heavy rotation sur les radio, moi ça me donne plutôt envie de l'éteindre".

Ou juste fatiguant mangeur de temps, "je pense que je perds la moitié de mon temps en allant sur internet (parce que je regarde du contenu qui ne pas me rendre plus intelligente, juste me divertir sur un instant)". 

Il est quelque chose "qui s'est perdu depuis quelques années, c'est le libre accès. L'aspect pécunier prenant le dessus, dès lors qu'une chose devient assez populaire pour être monétisé. Une grande base reste libre, mais de nombreuses entreprises cherchent à se placer en intermédiaire pour leur propre bénéfice."

Le côté contraignant, il semble assez nouveau, il n'était pas aussi fort il n'y a de cela que deux ans.

Internet fait bon ménage avec le travail

Internet est très pratique pour le télétravail, disons pour toute une partie de travailleurs qui peuvent télétravailler ! "Cet outil me permet de travailler depuis le local de mon activité  mais aussi à distance, pour suivre et gérer les réservations, approvisionner   mon établissement auprés des fournisseurs et prestataires, entreprendre des démarches adiministratives". A noter que depuis deux ans, il y a un recul du télétravail, disons qu'il y a des forces managériales qui tendent à le faire reculer et que cela inquiète.

A noter que quelque chose a bougé du fait du télétravail dans notre société et nos manières de vivre, notez, pour ceux qui peuvent télétravailler. "Jusqu'en 2020 et ses confinements, je distinguais clairement internet au travail et à la maison : pas les mêmes outils, pas les mêmes usages. Même le smartphone utilisé n'était pas le même."

Internet est merveilleux pour se former professionnellement, "pour la formation, je passe par des plateformes (udemy ou plateforme de mon entreprise) et je fais des recherches pour approfondir des sujets via des vidéos youtube ou articles de blog." Et personnellement : "Je me suis abonnée aux visioconférences de Paris musées ( 27 conférences à l'année), je regarde les conférences gratuites sur les voyages de l'agence de voyage intermèdes qui sont proposées par leur guide. Je regarde aussi les conférences orange MOOC sur l'art également.( gratuite)". On retrouve là ce côté ouverture sur le monde. 

Le monde du travail pourra faire objet de prochains cafés numériques sous différents angles là aussi, les outils, "je me dis qu'il manque peut-être de bons outils pour redonner du sens et de la confiance au télétravail", le management et la transformation de modèles économiques, la féminisation nécessaire de la tech, les transformation du travail du fait des intelligences artificielles, en particulier dans la médecine, mais aussi la ville. Nous avons de quoi parler travail ! 

Il est bien intéressant de considérer tout ce qui précède à l'aune de cet ouvrage magnifique fresque de l'histoire du web : Orange DreamCafé | The Game par Alessandro Baricco. Ce livre a déjà cinq ans. Quelle nouvelle conclusion avons-nous envie d'en proposer ?